GRAND SALON DE LA MICRO-EDITION #2 - 14 & 15 mai 2011 - Grrrnd Zero - Lyon
stands, ateliers, expos, concerts...
"[...] De tout temps, des documents épars témoignent que l'ordre, la religion et les pouvoirs furent raillés, que l'on fête souvent dans l'ivresse, la danse et le sexe, la joie fugace d'être au monde. Par exemple, les pasquinades romaines, pamphlets déposés de nuit par d'anonymes contestataires, les graffitis éphémères partout répandus, les hilarantes caricatures du pape laissées par le Bernin ou plus proche de nous, les folhetos brésiliens....
Et la micro-édition dans tout ça ? Comment la définir ? Un témoignage du temps présent ? Pas sûr ! Les fanzines existent depuis 50 ans... et ne sont pas seulement l'apanage d'une certaine contestation, vu la multiplication de feuillets à vertu décorative... Un petit éditeur qui s'endette à concevoir un beau livre ? Non plus... [...]
J'ai de mon côté quelques bribes de réponses, pistes de sioux qui ne tiennent qu'à moi. La micro-édition, le fanzinat, l'opuscule photocopié est habité d’une certaine modestie de moyens, d'assemblage, de diffusion, privilégiant d’autres réseaux, plus humains, rarement subventionnés, quelquefois rageurs ou mieux à prix libre, emballés dans une économie informelle non imposable et brassant des sommes dérisoires, remboursant les frais d'impression. Travail de passionnés, paluches noircies à la nécessaire nécessité du faire. [..]"
Jésus Mohamed Bertoyas
Et la micro-édition dans tout ça ? Comment la définir ? Un témoignage du temps présent ? Pas sûr ! Les fanzines existent depuis 50 ans... et ne sont pas seulement l'apanage d'une certaine contestation, vu la multiplication de feuillets à vertu décorative... Un petit éditeur qui s'endette à concevoir un beau livre ? Non plus... [...]
J'ai de mon côté quelques bribes de réponses, pistes de sioux qui ne tiennent qu'à moi. La micro-édition, le fanzinat, l'opuscule photocopié est habité d’une certaine modestie de moyens, d'assemblage, de diffusion, privilégiant d’autres réseaux, plus humains, rarement subventionnés, quelquefois rageurs ou mieux à prix libre, emballés dans une économie informelle non imposable et brassant des sommes dérisoires, remboursant les frais d'impression. Travail de passionnés, paluches noircies à la nécessaire nécessité du faire. [..]"
Jésus Mohamed Bertoyas